work from home on laptop

 

Depuis quelques années, les outils technologiques que nous avons à notre disposition, tel que Appaloosa, permettent de faciliter grandement le télétravail et la mobilité (interne et externe) des collaborateurs. Pourquoi et comment les usages ont-ils évolué de la sorte ?

 

Longtemps considéré comme une exception, et utilisé comme solution de transition, le télétravail pourrait-il s’imposer comme une nouvelle norme ?

Il y a quelques années encore, le télétravail était l’affaire de quelques freelances peu enclins à travailler dans un bureau au sein d’une équipe, ou encore à des profils plutôt atypiques ou tout simplement retenus à leur domicile pour des raisons personnelles (maladie longue, enfants à garder, etc.).

Mais l’évolution technologique, portée en premier lieu par des ordinateurs portables de plus en plus performants, puis par la démocratisation du smartphone dans les années 2010, font que désormais, les outils qu’une bonne partie des collaborateurs d’une entreprise ont à leur disposition peuvent leur permettre de travailler en étant extrêmement mobiles.

Exit donc le cliché du « digital-nomad » en vadrouille partout autour du monde : le « télétravail » ne signifie plus le fait de travailler depuis l’autre bout de la planète, sur un transat au soleil au bord de la piscine. Cela veut simplement dire que, grâce à des ordinateurs portables et des smartphones ultra-performants, on peut réaliser l’immense majorité des tâches qui nous incombe de n’importe où, et donc aussi de chez soi.

man using laptop on couch

Télétravail et « BYOD »

Le fait d’avoir en sa possession des appareils (desktop et portables) très performants a entraîné l’avènement de ce qu’on appelle communément la tendance du BYOD (« Bring your own device »), soit le fait d’utiliser son device personnel dans le cadre de son activité professionnelle.

Née dans le monde des start-up, ou les entrepreneurs n’ont pas les moyens de fournir à leurs collaborateurs des équipements de qualité et leur demandent donc de venir travailler avec leurs appareils personnels, cette tendance s’est généralisée ces dernières années dans des secteurs divers, que ce soit dans le monde du conseil où il est habituel de travailler à des horaires tardifs voire le weekend (et donc souvent de son domicile), jusqu’aux postes de management de petites et moyennes entreprises, voire des grands comptes.

Et le BYOD fonctionne dans les deux sens : on peut travailler à la maison sur des dossiers professionnels depuis son appareil personnel, et on peut également venir avec ce dernier au bureau. Quoi qu’il en soit : en 2020, force est de dire que le BYOD s’est largement démocratisé (principalement en ce qui concerne les générations Y et Z). Selon une enquête de CBS News, 67 % des employés utilisent déjà leurs appareils personnels au travail et BetaNews estime que le marché des BYOD (Bring Your Own Device) est en passe d’atteindre près de 367 milliards d’ici 2022, contre seulement 30 milliards en 2014. Cependant il y a encore quelques secteurs dans lesquels il est compliqué (voire impossible) d’utiliser ses propres appareils, pour des raisons techniques ou de sécurité.

Chez Appaloosa nous pensons que le BYOD est une pratique gagnante-gagnante. Elle permet à l’entreprise d’économiser environ 300€ par salarié par an quand le collaborateur gagne en autonomie, en flexibilité et en productivité. 

 

Télétravail et sécurité

Dans le cadre du télétravail, la problématique de la sécurité des données et informations maniées par le collaborateur est évidemment cruciale. Peu importe le secteur d’activité, que celui-ci soit extrêmement sensible (comme la finance ou la défense), ou un peu moins, il conviendra de s’assurer que rien ne pourra fuiter et que les appareils dont dispose l’employé restent à 100% imperméables à toute tentative d’intrusion externe – et également à tout manquement de vigilance de l’utilisateur.

Pour ce faire, des solutions logiciels de gestion de flotte mobile d’entreprise (EMM) extrêmement efficaces existent, que ce soit des solutions MAM (Mobile Application Management) ou les MDM (Mobile Device Management). L’une et l’autre pourront largement faire l’affaire, vu qu’elles tiennent compte des exigences et besoins de sécurité d’innombrables entreprises, de la plus grande à la plus petite. La différence entre les deux types de solution se fera plutôt en terme d’expérience utilisateur :

–   Dans le cas où l’appareil doit changer de main très régulièrement, ou être capable de résister à des conditions qui pourraient l’abîmer (sur un chantier par exemple, ou dans un laboratoire), il est généralement prévu que l’entreprise fournisse l’appareil à l’utilisateur, et que ce dernier soit géré par une solution MDM.

–   Dans le cas où le collaborateur de l’entreprise peut utiliser l’appareil fourni pour un usage à la fois professionnel et personnel, ou qu’il est lui-même propriétaire de l’appareil en question, il sera plus logique d’utiliser une solution MAM – qui ne gère pas l’appareil dans son intégralité, uniquement en partie.

En ce qui concerne la sécurité, soyez cependant rassurés : MAM ou MDM, si vous optez pour une solution de qualité, elle évitera tout danger et permettra à vos collaborateurs de télé-travailler en toute sérénité.

Vers une nouvelle norme ?

Malgré ce que nous avons généralement tendance à penser en temps normal, des catastrophes ou des situations particulièrement dangereuses peuvent (toujours) arriver. La preuve avec la récente crise sanitaire du coronavirus, qui a bloqué un nombre incroyable de personnes chez elles depuis plusieurs semaines, tout d’abord en Chine, ensuite en Italie et désormais aussi en France et dans d’autres pays européens, et même dans plusieurs états américains.

Pourtant, il ne faudrait pas que tout s’arrête et l’économie doit pouvoir continuer, même au ralenti dans un premier temps : il faut ici pouvoir intelligemment appliquer les leçons apprises ces dernières années, quand bon nombre d’entreprises ont mis en place des solutions de télétravail efficientes. Que ce soit pour opérer des réunions en ligne (avec les solutions de salles Zoom de visioconférence), pour gérer des plannings et des emplois du temps d’équipes entières (avec Microsoft Teams) ou, évidemment, pour permettre à ses équipes de communiquer en temps réel (avec des outils de discussion de type Slack), il n’y a désormais quasiment plus aucune friction au travail à distance. Il suffit d’utiliser les bons outils et de former ses équipes en fonction.

 

Conclusion

Une entreprise qui crée et fabrique des montres de luxe nous a récemment dit que, en raison de la situation actuelle, leur usine de fabrication a dû fermer ses portes et les équipes ont eu 3 jours pour s’organiser. La plupart de leurs employés ne possédaient pas de compte de messagerie professionnelle, et encore moins de téléphone professionnel. Pourtant, il était essentiel pour la direction de pouvoir partager rapidement de nouvelles informations avec ses collaborateurs, tant la situation pouvait évoluer rapidement d’une manière ou d’une autre. Ils ont donc accéléré le déploiement déjà amorcé d’une application d’information interne et l’ont déployé auprès de plus de 500 employés en 3 jours. Dans un tel contexte, il était essentiel pour eux de disposer d’un outil simple et sécurisé pour déployer des applications sur les appareils personnels de leurs employés.

À l’heure d’un confinement généralisé, dans lequel uniquement quelques secteurs d’activité continuent tant bien que mal de fonctionner à plein régime, et où le nombre d’employés qui se rendent sur leur lieu de travail a été drastiquement réduit par les autorités pour des raisons sanitaires évidentes, l’utilisation d’un appareil sécurisé par le collaborateur est souvent nécessaire. Pour l’entreprise, il faut que cet appareil – et plus largement cette flotte d’appareils – soit gérable de la façon la plus simple et efficace possible. Pour ce faire, la mise en place d’une solution de management de flotte mobile type MAM (comme celle d’Appaloosa) peut s’avérer comme indispensable, et permettre à de nombreuses entreprises de continuer à fonctionner comme avant.

Julien Ott
mai 26, 2020